La culpabilité, cet ami qui nous tourmente

Qu'est-ce qu'on culpabilise pour tout, tout le temps, c'est fou !

J’allais dire que les femmes sont les spécialistes en la matière et je pense en effet qu’on détient le record de part notre héritage, mais les hommes aussi sont bien concernés ! Ils le vivent juste autrement. 

Notre culture judéo chrétienne y est pour beaucoup également. Pour avoir plongé mon nez dans les trois religions monothéistes, j’y vois en effet des traductions qui sont extrêmement culpabilisantes. C’est vraiment ça que je déplore, car ces textes sacrés transmettent surtout beaucoup d’amour et le message ne passe pas car il est noyé dans la peur de sortir du droit chemin. Pourtant ce qu’il y a au delà de ce « droit chemin » c’est notre humanité toute entière. Il sera donc normal que nous soyons tentés de l’explorer et ce sera même néfaste de le refouler.

Mais je ne suis pas ici pour juger ou remettre en question les religions je précise, qui sont pour moi des trésors de sagesse, si on sait en tirer l’âme du message sans le déformer. J’arrêterai donc là sur le sujet qui est, tu en conviendras, sensible et ce n’est pas l’objet de ce blog ni de mon activité. Je suis bien dans le respect des convictions de chacun. Ce que j’évoque plus haut est simplement un constat basique que si on refoule trop on tombe malade, CQFD. 

Je disais donc que nous sommes élevés au grain de la culpabilité depuis toujours. La culpabilité nous fait ressentir de la peur, du dégout, et autres joyeusetés de ce genre. Elle est donc utile et nous apporte un message important… Comme toute émotion.

Mais pourtant on ne l’aime pas cette sensation là… Elle nous dérange, on la refoule, on l’évite, on fait comme si on l’avait pas vu ou bien on l’écoute sur le champ pour qu’elle s’en aille vite. C’est comme un ami qui nous tourmente. On est obligé de faire avec lui, souvent il a envie de nous parler mais nous, on n’est pas trop chaud. 

Pourtant c’est super utile la culpabilité !  C’est une sorte de petite alarme qui nous avertie que nous sommes en train de sortir de nos valeurs. Du droit chemin. Donc c’est sensé être un truc super chouette, un ami qui nous veut du bien justement. Le soucis c’est que pour qu’elle soit un vrai ami et non l’inverse, c’est à nous de régler cette alarme sur notre propre système de valeur ! Car aujourd’hui notre culpabilité est reliée à des tonnes de « droits chemins » différents et c’est le bordel (pour dire les choses clairement). 

C’est ainsi qu’un jour, alors que je faisais découvrir le Vieux Nice à mon amie Juliette, nous nous sommes retrouvées à culpabiliser de concert en silence en voyant une canette qui s’apprêtait à tomber dans la mer. Nous n’avons pas osé aller la prendre, car nous étions au tout début du Covid et nous ne voulions pas risquer de choper un truc. La peur était encore bien présente. Mais nous nous sommes tout de suite comprises : On venait de culpabiliser pour quelque chose dont nous ne pouvions rien, comme si nous avions la mission sur terre de ramasser chaque canette qu’un abruti a abandonné, au péril de notre vie. Ça nous a fait éclater de rire, mais la réalité était bien là ; nous les femmes, on culpabilise vraiment pour tout et n’importe quoi, même quand on n’y est pour rien, c’est fou ! 

Cette petite histoire rigolote nous a permis de remettre en question notre système de croyances à ce sujet précis. Mais il serait en fait vraiment bon de le faire pour tous les domaines de notre vie. C’est exactement ce que j’ai fait d’ailleurs. Je peux donc t’en compter les bienfaits ! Car vu de là où je pars, je culpabilisais presque de respirer ! Ça aurait donc été tendu pour continuer de vivre et connaître un jour la sérénité et la paix intérieure que je possède pourtant aujourd’hui et que je défends comme une mère louve défend ses petits. 

C’est un long travail en effet, que de faire le tour de ses croyances. Mais dans la vie, nous avons toujours le choix de définir quelles sont nos priorités et le temps passe de toute façon, alors autant l’employer pour nous faciliter la vie plutôt que de sans cesse l’alourdir de matériel ou d’autres choses qui bouffe de l’énergie. 

Notre culpabilité est nécessaire, sinon nous serions des animaux finalement. A assouvir nos besoins sans nous soucier du reste. Mais nous avons une conscience, c’est donc une fonctionnalité qui a été livrée avec. Et comme n’importe quel appareil perfectionné (l’être humain est une machine fascinante de complexité et de simplicité en même temps), si tu le règles à l’arrache, tu auras des résultats à l’arrache. Si tu laisses le réglage constructeur, tu auras des alarmes que tu ne comprendras pas. Alors autant prendre le temps de lire le mode d’emploi et faire correctement le job de le régler sur ce qui te ressemble vraiment ! 

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