Je suis moi-même !

Rassurer son enfant intérieur

Si tu savais comme nos enfants intérieurs ont souffert !

Je le sais car je les vois chez les gens. Peut-être parce que je suis une maman exacerbée et que j’ai dû apprendre justement à être autre chose que « mère », tout le temps. 

Depuis que je suis petite, je ne fais que ça d’ailleurs : apaiser l’enfant intérieur meurtri de ceux qui m’entourent. Au point d’oublier le miens et de le mettre de côté, de me faire passer après… Comme un parent. 

Ce n’est donc pas étonnant qu’un jour, alors que j’étais devenue adulte et mère, je ne me sois pas sentie bien. D’immenses souffrances venaient du plus profond de mon âme court-circuiter en permanence mon bonheur. A tel point qu’un jour je n’ai plus pu les nier ou les remettre à plus tard, il m’a fallu consulter. 

J’ai mis du temps à trouver une bonne psy, une comme je voulais, qui oeuvrait comme je le faisais, selon les valeurs qui m’animent… Mais je l’ai trouvée. Et le verdict fut sans appel : 

Mon enfant intérieur étouffait et n’en pouvait plus d’avoir été mis si longtemps au placard ! Il réclamait son dû, c’est à dire, son droit d’exister ! 

Rassurer Son Enfant Intérieur

Ce fut donc une longue odyssée que de prendre le temps de faire vraiment sa connaissance. C’est vrai qu’on a des vies tellement chargées qu’on se consacre vraiment peu de temps à nous, à ce dialogue intérieur pourtant si vital. 

Quand je suis allée voir ma psy c’est cette phrase qui tournait dans ma tête « j’ai mal à la vie ». Et le docteur approprié pour ça c’était bien elle. Mais ce n’était pas suffisant non plus. J’ai compléter par du coaching, du reiki, de l’énergétique… Et j’en passe ! 

Oui. Tout ça ! 

Je t’assure que je pensais aller parfaitement bien et avoir tout pour être heureuse. C’est d’ailleurs ce que je lui ai dit lors de ma première séance. Et elle m’a fait gentiment remarquer ceci : 

« Mais Christine, si vous avez tout pour être heureuse alors pourquoi ne l’êtes-vous pas ? »

Bingo. 

C’est donc là que j’ai appris que mon enfant intérieur avait des choses à dire. Et pour être honnête, je ne pensais pas qu’il aurait à dire tout ça. 

J’ai vraiment appris à le connaître. A me connaître MOI telle que j’étais vraiment. Et j’ai vu toutes ces histoires de moule et de cases et les dégâts que ça faisait. J’ai vu comme, dès qu’on a un fonctionnement atypique et qu’on sort donc de la norme, on est obligé de se renier au point parfois de se violenter ! Et j’ai réalisé que finalement, non ce n’était pas normal car nous ne sommes pas sur terre pour souffrir chaque jour que Dieu fait, bien au contraire ! 

Rassurer Son Enfant Intérieur

Parce que si tu ne le connais pas par coeur ton enfant intérieur, que vas-tu lui dire pour le rassurer ? Des mots tous faits, absolument pas adaptés que tu as déjà reçu toute ton enfance et qui n’ont apporté aucun apaisement ? Tu vas encore lui demander d’arrêter d’être lui-même et de se conformer à la norme, ce qui précisément l’a mis dans cet état de mal-être déjà ? 

Et une fois que tu le connais, que vas-tu faire pour le rassurer si tu n’as pas appris à l’aimer tel qu’il est ? Tu ne sais rassurer vraiment un enfant que quand tu es authentique tu sais ! Sinon il va le sentir sans pouvoir l’expliquer. Car ton enfant intérieur, il attend bel et bien que tu lui parles comme si tu t’adressais à un petit enfant en réalité ! Il n’y a que comme ça que tu pourras vraiment l’apaiser toi-même. 

Je vais donc partager avec toi aujourd’hui un court extrait de ma manière dont je m’adresse à mon propre enfant intérieur pour la rassurer. Car perso, il n’y a souvent que l’exemple qui me parle bien au delà des concepts et de la théorie. 

Rassurer Son Enfant Intérieur

Je lui ai écrit ce soir dans le carnet où je dépose mon intériorité, car tu sais, quand tu prends le temps de réparer une blessure de ton enfant intérieur, c’est un peu comme si tu ouvrais une parenthèse dans ta vie. Tes besoins d’adulte sont mis de côté au profit de ceux de ton enfant intérieur qui n’ont pas été comblés, bref. C’est tout un processus qui t’oblige à te détacher un peu de ta vie, mais pour mieux la retrouver ensuite ! Bien évidemment ! Tu n’imagines d’ailleurs pas les immenses bienfaits d’un investissement comme celui-là ! 

Mais je sens que cette part de moi qui est mon enfant intérieur a peur que je reprenne ma vie « normale ». J’ai donc pris le temps d’ouvrir mon coeur de maman et de lui parler comme elle a besoin qu’on lui part. Cette part de moi qu’est l’enfant intérieur, c’est toute ma vulnérabilité. Il convient donc d’utiliser un ton plein de douceur et beaucoup d’amour et de compassion, car c’est une part qui était blessée. 

 » Ma petite autiste chérie (car elle aime bien que je reconnaisse sa particularité que tout le monde a cherché à nier), regarde comme je t’aime. Je fais passer tes besoins avant les miens depuis un long moment déjà car tu avais besoin d’être réparée. Je t’ai apporté ce dont tu avais besoin car ton bien-être est vital pour moi. Tu es importante et je t’aime telle que tu es. C’était bien normal que tu m’appelles au secours et que tu souffres de ne pas avoir chaque jour des moments comme tu en avais vraiment besoin. Je suis désolée de ne pas t’avoir mieux comprise tout ce temps. Sincèrement désolée. 

Mais maintenant tu dois pouvoir te rassurer toute seule, car j’ai besoin de retrouver une vie d’adulte normale. Cette parenthèse, je l’ai prise exprès pour réparer tes angoisses de rejet, d’abandon, de séparation… Regarde comme tu as de quoi te rassurer toute seule comme une grande maintenant ! Tu n’as besoin de rien de plus pour te rassurer ! Aucune addiction ne t’a d’ailleurs comblée ! Seulement le temps que je t’ai accordé pour écouter tes angoisses et les rassurer. Alors tout va bien désormais ! Tu peux te détendre et m’envoyer toute l’énergie dont j’ai besoin pour continuer à nous offrir cette vie dans laquelle tu as pleinement ta place ! je suis désormée capable de te défendre en plus ! Tu n’as plus rien à craindre ! Mais tu dois me laisser reprendre ma vie d’adulte pour que ce beau rêve ce réalise. Alors rassure-toi et moi je sais que tu es capable. je t’aime telle que tu es ma petite autiste ! Et tu auras toujours le droit d’exister je te le promets. » 

Je te souhaite de trouver la manière de t’adresser à ton enfant intérieur pile poil comme il en a besoin. Cela peut changer intégralement le court de ta vie pour le meilleur ! 

Et si ce texte te touche et que tu souhaites aller plus loin : Visite mes différentes formules ci-dessous et contacte-moi pour une consultation découverte offerte pour me parler de ton cas ! 

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