Depuis que je suis entrepreneure et que j’ai osé tenter l’aventure du coaching, je n’ai de cesse de creuser pour trouver mon sujet, car le sujet que j’avais envisagé au départ manquait de profondeur et d’ancrage pour que je le développe. J’ai donc entrepris de continuer à me reconnecter à moi-même et à aller chercher ma mission de vie dans mes profondeurs.
Après avoir passé un temps infini à décortiquer mon passé, mon présent, mes mémoire, mon énergie, … après avoir concrétisé quelques rêves qui m’étaient chers pour que mon enfant intérieur revienne orchestrer ma vie, … j’ai réalisé que j’avais atteint un point tout particulier sans précédent : Je n’avais plus envie ni de sensations fortes, ni d’ascenseur émotionnel. J’avais envie de paisible, de smooth, de flow, de facile, de léger, de fluide. J’avais envie de cet état serein :
L’équilibre.
J’ai en plus réalisé que je courrais intuitivement et frénétiquement vers lui depuis toujours, comme si tout autre état était trop dangereux pour moi pour que je puisse m’y ancrer durablement.
Je venais donc de rencontrer mon sujet. Ce que j’avais à te transmettre comme enseignement : Cultiver volontairement ton équilibre de vie, car c’est le seul état sûr pour ton coeur et ton âme (parce que je sais pas toi, mais chez moi ils ont assez souffert comme ça).
Pourquoi ? Je n’allais pas tarder à le découvrir, le temps que je trouve la force de regarder en face mon histoire de vie… Celle qui m’a fait mal.
J’ai passé mon enfance au milieu de déséquilibres. Celui de mes parents, de ma famille… Et j’en ai évidemment beaucoup souffert car cela a accaparé une grosse partie de leur attention, de leur disponibilité, de leur capacité de faire preuve de discernement, de leur patience, de leur sérénité, de leur amour, de leurs présence, de leurs bras, de leur possibilité de créer un vrai lien avec eux et donc avec moi… Et de partager. Et j’en passe.
C’était douloureux pour moi car j’étais une enfant HPI, donc différente… Qui aurait eu bien besoin de l’attention de ses parents pour la détecter et l’acter cette différence. Afin de ne pas se construire une vie loin de l’équilibre qui me convenait et de la voir un jour s’effondrer dans la dépression avec pertes et fracas.
Mais je reste également persuadée, après des années d’écoute, d’études et d’observations poussées, que c’est bel et bien le drame de tout le monde d’avoir manqué d’un lien de qualité avec sa famille trop accaparée par ses déséquilibres.
Et puis il n’y a pas que ça.
Parlons de la maladie. Les pieds dans le plat.
Que crois-tu qui t’emmène la maladie ? Bingo ! Un déséquilibre dans ta vie, dans ton énergie, dans tes émotions, dans toutes tes facettes.
J’ai été concernée par la maladie. Je me suis battue comme une lionne pour m’en sortir. Pour trouver des solutions par moi-même au lieu de me ranger au pseudo traitement habituel que l’on réserve aux dépressifs. Je l’ai regardée en face avec courage, dans ses moindres détails, jusqu’à son origine.
Et le verdict est sans appel : Ma vie, mon être manquait de SON équilibre. Une part vitale de moi avait été rangée au placard et elle étouffait. Alors elle s’est manifestée. Comme elle pouvait. C’était de l’ordre du vital on a dit…
Et je ne suis pas la seule qu’un manque d’équilibre conséquent dans sa vie a rendue malade. Mon père par exemple. Que la petite fille que j’étais a voulu sauver. Et bien d’autres êtres chers.
Et pas que des êtres chers ! Les autres.
- Ceux qui se suicident pour leur travail. Geste qui m’a toujours profondément choquée.
- Ceux qui abandonnent femme/mari et enfants faute de compréhension de ce qu’il se passe en eux.
- Ceux qui passent à côté de leur vie et de leur talent… et qui en souffrent.
- Ceux qui s’infligent de conserver une vie qui les rend malheureux, amers et frustrés coûte que coûte.
- Ceux qui se déchirent par manque de compréhension de leur besoin de trouver l’équilibre.
- Ceux qui font tout parfaitement mais qui tombent malades quand même prématurément
- Ceux qui étouffent sous des conflits permanents et des dilemmes cornéliens.
- Ceux qui souffrent de ne pas comprendre les autres et qui s’isolent, mais qui s’en seraient bien passé.
- Ceux qui se forcent à vivre une vie qui leur convient pas.
- Ceux qui sont seules et qui ont tant à donner.
- Et j’en passe.
Pour toutes ces personnes pour qui le fait chercher simplement leur équilibre dans chaque part d’eux suffirait à rendre leur vie meilleure, leur coeur plus léger, leur corps plus sain et leur réussite plus facile…
Et aussi pour mon fils, à qui je ne voulais pas léguer ce déséquilibre et offrir une belle vie sereine, intéressante et épanouissante et heureuse.
Et enfin pour moi… Parce que je le mérite quand même après tout ça.
Alors donc à quoi ça sert ? Pourquoi j'insiste là dessus ?
Ça sert à tout en fait… C’est la base d’une vie réussie.
Quand je regarde comment fonctionne ce monde, notre société, je n’y vois qu’une recherche effrénée de ce qui pourrait nous rendre plus heureux, plus riche, plus aimé, plus célèbre… Et quand certains « chançeux » arrivent à se le procurer, ils se rendent souvent compte que ce n’était qu’un leurre.
Car tout ce qui peut nous arriver de meilleur dans la vie, c’est à dire la santé, l’amour, la réussite, le bonheur… Ça ne peut venir que de l’intérieur de nous d’abord. En prenant soin de notre équilibre. De chaque part de nous qui a besoin d’exister et d’avoir sa place dans notre vie.
Alors je reste volontairement générale dans cet article. Je n’entrerai ni dans des détails, ni dans des techniques.
J’aimerais qu’il véhicule l’importance d’arrêter de se perdre dans des futilités ou des mirages pour se consacrer à ce qui apporte des résultats concrets et durables dans notre vie pour régler nos petits et gros soucis.
Trouver son équilibre. Et le garder. Savoir naviguer avec lui pour toujours retrouver le bon chemin.
Photos : Sebastian Voortman, Tatiana Syrikova et Pixabay libre. Sur Pexels.
