Je suis moi-même !

La vérité sur la dépendance affective

J'ai déifié des crétins !

Avant de commencer, je précise pour mes amis masculins que cette tournure fonctionne également au féminin, bien évidemment, tout va bien. Je raconte seulement les choses depuis mon propre point de vue de femme. Et pour les besoins de l’article, ce titre allait parfaitement bien. 

Je choisis donc de commencer avec une petite phrase choc qui, je l’espère, captera toute l’attention de ton cerveau engourdit par ses mauvaises habitudes. 

Alors, cher cerveau engourdit, voilà ce qu’il se passe : Il se trouve que j’ai constaté que ma dépendance affective m’a fait faire bien des bourdes ! Dans le seul but, manifestement, de conquérir ce dont je pensais manquer dans ma vie ! 

Elle m’a fait idéaliser ! 

Idéaliser des personnes qui n’ont surtout pas su quoi faire de mon admiration sans bornes… A part en profiter copieusement pour se redorer le blason. Et en même temps… C’est moi qui ai permis ce genre de chose malgré moi… Ou plutôt, c’est toi mon cher cerveau ! Parce que c’est toi qui reproduit ce que ce monde t’a appris sans le remettre en question. 

La Vérité Sur La Dépendance Affective

Oui parce que la dépendance affective est normale pour notre espèce grégaire en fait. Ça c’est la vérité. Elle est même bénéfique et vitale ! Mais alors pourquoi elle fait tant parler d’elle ? 

Car celle qui nous fait faire des co****ies c’est la dépendance affective pathologique ! Celle qui est carencée, déréglée, etc. 

Notre société mettant l’accent sur tout, sauf sur nos besoins affectifs fondamentaux, il n’est donc pas étonnant que nous soyons tous carencés. Nous savons aujourd’hui à quel point le quotidien peut être vampirisant et c’est donc bien trop demander aux parents que de savoir fournir absolument tout ce dont leurs enfants ont besoin à ce niveau là, sachant que bien souvent les parents eux-mêmes ne l’ont pas reçu et ne savent absolument pas de quoi je parle là maintenant. Et pourtant… 

Cela devrait être un ouvrage collaboratif que de chercher à s’apporter du bon pour nos besoins affectifs ! Car c’est un besoin humain et même simplement de tout organisme vivant ! Car tout fonctionne en interaction sur cette terre, finalement ! Mais dans notre société moderne, avancée et évoluée, on a décidé de se servir de la faille de l’autre pour le couler. Bon. Ok. Au temps pour moi alors, avec mon petit côté hippie je me suis laissée encore emporter à croire que l’amour dominait le monde, désolée. 

La dépendance affective, quand elle est pathologique et donc déréglée, sème le bazar absolument de partout dans notre vie ! Dans chaque domaine et pas seulement les amours… Puisque dans chaque domaine de vie nous avons des relations, pardi ! 

La Vérité Sur La Dépendance Affective

Elle nous fait notamment aller chercher inconsciemment chez l’autre quelque chose qu’on croit ne pas posséder et dont on croit manquer. Car comme cette personne remplit un vide douloureux qui nous ronge, elle nous fournit en même temps une source de bien-être telle qu’on ne tardera pas à en devenir accro

C’est donc là qu’on plonge dans le côté sombre de la force, tu as tout compris. 

Car bien sûr, dès notre venue dans ce monde de consommateurs, nous avons encodé que quand nous ressentions un manque, la solution se trouvait à l’extérieur de nous. Un bébé qui pleure aura besoin d’une solution extérieure, de sa mère, car il nait dépendant. Au cours de sa vie il doit donc apprendre l’individuation pour pouvoir ne plus ressentir de manque affectif. Et nous ne sommes plus des bébés mais aussi, personne, absolument personne n’a encore réussi cette prouesse de n’être absolument plus dépendant de rien ni de personne ! A ma connaissance, du reste. Et pourtant ils sont nombreux à essayer ! J’en ai fait partie d’ailleurs, comme tout le monde je dirais. Car quand on réalise comme cette faille peut nous plonger dans des moments intenses de désarroi, on essaye ensuite de devenir l’extrême inverse avant de comprendre… Que ça fait simplement partie de notre humanité

Car refuser sa dépendance est aussi nocif que de l’être beaucoup trop et se laisser submerger par elle ! C’est un leurre d’ailleurs. On l’est toujours de quelque chose, même si on ne le voit pas. Alors quelle solution ? 

Et bien d’accepter, Michel(le), d’accepter ! Car tu es un être humain et tu ne peux, par conséquent, pas fonctionner aussi froidement qu’un objet ! Et c’est super ! (Tiens je réalise que cette prise de conscience ferait du bien à de nombreuses personnes en fait…).  Tu es quand même la plus belle des machines complexes, fascinantes et perfectionnée qui existe ! Si ça peut te rassurer… 

Tu as donc des besoins affectifs à combler. Et si tu veux éviter la souffrance, la vérité c’est que : 

Tu es capable de les combler par toi-même ! Tu es aussi capable de recevoir de l’aide pour les combler sans en être complètement accro ! C’est pas une bonne nouvelle, ça ? 

C’est même ta mission dans la vie ! Et ta solution à quasiment tous tes problèmes ! Et ton devoir envers toi-même et ta famille car, si tu sais t’apporter ça tu lègueras à tes enfants un trésor inestimable ! Le top du top pour leur éviter la souffrance trop intense (qu’ils devront quand même expérimenter mais ça c’est un autre sujet). Car quand on est parent on ne veut pas que nos enfants souffrent. Encore plus que pour nous-même ! 

Et comment la réparer ? En la reréglant tout simplement ! Car elle se diagnostique et se réajuste, comme absolument tout dans la vie ! 

La Vérité Sur La Dépendance Affective

J’y suis donc allée volontairement fort dans mon titre pour illustrer le déséquilibre dans lequel nous plonge la dépendance affective pathologique. Car les personnes que j’ai aimé, même si je les ai trop aimés (et donc, mal) et elles, pas assez, ne sont pas des crétins en réalité. Mais des personnes bien d’un côté, moins bien de l’autre tout comme moi, qui font ce qu’ils peuvent dans la vie avec ce qu’ils ont à leur disposition. Mais ce filtre de dépendance, cette énergie du manque m’a fait les voir comme des dieux réellement. Et je leur ai donné ainsi un pouvoir qu’ils n’auraient, de toute façon, pas pu manier ! En plus, ils étaient en manque affectif autant que moi ! Alors t’imagine la responsabilité de dingue ?  

Et quand on ouvre les yeux on a toujours ce moment de choc « Ah ouais ? Je l’ai vu comme ça lui ? MAIS NON !!!!!  » On se retrouve avec cette sensation de honte intense, tu sais, où on se demande qu’est-ce qui nous a pris de voir en lui (ou elle, toujours, bien sûr), le messi ! Surtout qu’il n’y a pas de messi, le messi c’est nous-même ! L’autre a vraiment fait ce qu’il a pu quoi ! Et oui, le résultat n’était peut-être (surement) pas aussi top que nos attentes chevaleresques ! Ahah ! Alors que l’amour vrai regarde l’autre tel qu’il est, dans sa lumière comme dans son obscurité. Il ne met pas sur un piédestal. Il n’y a pas de déception possible, car on aime simplement ce qui est. 

On aime ou on admire. Car ce genre de situation peut aussi de retrouver dans n’importe quelle relation comme au travail également. Et justement il n’est pas rare d’y constater des abus d’admiration ! La personne en face n’est pas un Dieu parce qu’elle occupe un poste à responsabilité et/ou qu’elle a obtenu des résultats exceptionnels ! Elle fait le choix de cette mission et a simplement travaillé pour ça. Mais je te rassure, chez elle, elle est tout autant imparfaite que toi et galère surement elle-même avec la dépendance affective ! 

Ce genre de relation ne te mènera à rien de bon si ce n’est la souffrance. Car tu ne manques de rien. Tu peux t’apporter tout ce que tu choisis de t’apporter ! On doit juste t’apprendre à y accéder. Alors décide dès maintenant de reprendre les rênes de ta vie et de simplement remercier copieusement les personnes qui t’apportent quelque chose d’important. 

Et si ce texte te touche et que tu souhaites aller plus loin : Visite mes différentes formules ci-dessous et contacte-moi pour une consultation découverte offerte pour me parler de ton cas ! 

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